Choisir son chemin

L’itinéraire d’aujourd’hui est un bon exemple de ma manière de choisir mon chemin.


Rappel:
Promenade 3 = Forel-sur-Lucens – Genève.


Premier choix, j’ai décidé de passer plutôt par le Jura français; pourquoi ? Il y a des possibilités intéressantes par la Suisse c’est vrai, mon choix est arbitraire mais personnel. J’aurai pu me rendre à Genève par « les chemins des vignes », c’est vrai que la vue au loin y est magnifique, mais la vue au près est trop monotone.


Il y a aussi le Jura du côté Suisse, mais j’ai l’idée que c’est bien plus compliqué de bivouaquer et il y a très peu de camping.
Et de passer par la France c’est certainement meilleur marché et bien plus aventureux, on est en pays étranger quand même.


Deuxième choix, je ne décide pas à l’avance mes étapes et mes chemins.
Comme expliqué dans : Randonnée en solo, de décider à cours terme me permet d’adapter la rando à la météo, à ma fatigue et permet aussi toutes les adaptations même en cours de journée, ce qui est impossible si, par exemple, on a réservé un gîte.


Revenons à l’itinéraire d’aujourd’hui, l’idée de base est de rejoindre le GR 5 (Grande Traversée du Jura) et de dormir au camping : la Source du Doux près de Mouthe.
Depuis mon point de départ j’ai vu deux variantes (il y en avait une troisième en cas de pluie), j’ai choisi la variante qui remontait le Doubs pour ensuite rejoindre le GR 5.
C’est ce que je suis en train de faire, par contre je ne fais jamais une vraie estimation du temps qu’il va falloir, ni pour atteindre le but, ni pour atteindre les étapes intermédiaires; en gros je jauge la distance aux nombres de cm sur la carte.


Et si je me trompe dans mon estimation? Aucun problème, je peux bivouaquer ou changer mes plans.
Je ne teste pas non plus à l’avance mon tracé avec IPhiGéNie qui est capable de le faire et je n’enregistre pas non plus le tracé pendant la promenade, la seule statistique que je note c’est l’estimation de la distance parcourue, c’est tout.


Peut-être que pour certains, de ne pas avoir des étapes planifiées et rassurantes avec les kilomètres et les montées et descente connues à l’avance, ça serait paniquant.


Pour moi, au contraire, ça me rassure, ça m’amuse et c’est un confort absolu, une grande liberté.


Pour terminer, je rappelle que ma méthode demande une grande maîtrise de la lecture de carte et de l’utilisation des logiciels dédiés car je n’emporte avec moi aucune carte papier.