Jour 8

Dans les bonnes histoires il y a Milou, Idéfix, Rantanplan, etc. Dans la mienne il y a Héra, alors parlons un peu d’elle.

Comme d’habitude je range le matériel et déplie la tente dès mon réveil, j’aligne les différents sacs et Héra se place systématiquement juste à côté en position assise torse bien bombé, en fait elle garde le matériel; inutile de vous dire qu’à l’heure où ça se passe, il n’y a pas encore un seul campeur qui bouge, ce qui ne l’empêche pas de prendre son rôle très au sérieux. 

Ensuite je remplis mon sac à dos, en une semaine je suis devenu un expert, chaque chose à sa place suivant une disponibilité éventuel. Quand tout est dans le sac, Héra commence à s’agiter, elle sautille autour de moi, et si je mets trop de temps à enfiler mon sac, elle peut même aboyer un petit peu, ensuite je commence à marcher, elle part en courant, un vrai sprint, puis revient vers moi aussi vite et c’est parti pour une journée.

Si le chemin le permet, je la laisse aller, elle est presque toujours un peu devant, sauf s’il y a des chiens qui aboient ou quand il y a des vaches et si l’herbe est trop haute.​
Super soleil, ça chauffe un peu, j’aime ça mais je transpire quand même, il n’y a pas de platane le long de ce chemin. J’observe Héra et je la trouve plutôt en bonne forme, elle qui au soleil traîne un peu la patte, j’ai même l’impression qu’elle se fout un peu de moi .

En fait elle a bien moins chaud que moi, car elle marche à l’ombre … des champs de blé. Décidément, elle sait très bien utiliser les avantages de sa petite taille, d’ailleurs qui c’est qui porte son eau et ça nourriture ?

Voilà nous sommes arrivés à Les Abrets, nous allons nous accorder une bonne pause. On a déjà fait 15 km.

 
Pause de « midi », on se partage un magnifique jambon-beurre, déjà 23 km, toujours du soleil avec quelques nuages qui passent et qui nous font de l’ombre , en plus il y a un peu de vent et c’est très agréable .

Je remarque que je n’ai pas encore pris une seule photo aujourd’hui, mais la photo n’est pas le but du voyage et pour des questions de poid j’ai dû renoncer à mon Reflex, j’utilise un petit mais excellent Compact.

Bon, on va continuer, il faut que l’on trouve de l’eau, élément primordial pour le randonneur.

Voilà on est arrivé au bord du lac Paladru tout près de Charavines dans un joli camping, on a fait 34 km, je crois que demain ça sera journée de repos.

Publié par philob

Je suis né en janvier 1957 et je suis préretraité depuis juillet 2016; je me suis marié l’année de mes 50 ans (deuxième mariage), j'ai trois enfants de mon premier mariage et je suis 5 fois grand-père. J'ai une petite chienne, Héra, depuis décembre 2013 (elle avait 6 mois) et elle m’accompagne dans toutes mes « promenades ».

Un avis sur « Jour 8 »

  1. Charavines, Paladru … Tous ces noms me rappellent mon mari qui habitait dans le coin (et qui allait pêcher sur le lac en barque) quand on s’est rencontrés. Je peux presque (re)voir les paysages ! J’ai sorti mon atlas et je vous suis sur les cartes. Eh bien, vous marchez beaucoup et vous avancez presque trop vite sur Grignan. Bises à Philippe, caresses à Héra.
    Monique

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