Épilogue 3

Vous l’avez attendu celui-là, des trois Promenades, c’est la première où je suis rentré à la maison et j’ai d’abord défait mon sac, remonter la tente pour qu’elle sèche et aussi pour la nettoyer, j’ai également nettoyé le matelas de sol, j’ai nettoyé mon sac à dos, mon chapeau, j’ai fait trois lessives; le jardin m’attendait bras ouverts, donc les épilogues ont dû attendre.

Les chiffres :

  • 11 jours de ballade.
  • 364,9 kilomètres parcourus.
  • À nouveau pas mal de kilos perdus, ça c’est génial.
  • En moyenne 33 kilomètres par jour, en comptant le jour de repos.
  • 6 litres d’eau (et autres boissons) par jour.
  • 100 tiques en 11 jours que j’ai enlevé à Héra.
  • 200 piqûres de taons et environs 300 piqûres de moustiques, heureusement sans conséquence.
  • Et là, moi-même je n’ai pas vraiment d’explication et je suis un peu catastrophé, presque pas de glaces mangées.

Le matériel :

Je suis parti avec le même matériel que lors de la dernière promenade, ça fait un sac lourd (je l’ai pesé au retour), 20 kilos avec 4 litres d’eau et une réserve de nourriture pour 3 jours pour Héra et 1 jour pour moi.

Le seul élément que j’ai changé, c’est le panneau solaire et la batterie (powerbank) qui va bien avec, les deux de la marque Anker et j’en suis complètement satisfait, à aucun moment je n’ai eu des problèmes pour recharger mon téléphone et ma montre. Certes, cela a un poids mais c’est un choix d’utiliser mon téléphone comme base cartographique et de publier mon blog à vif.

Je profite de redire tout le bien de mes sandales (Keen), malgré un temps splendide, les forêts étaient très humides car il y a eu de gros orages les jours avant mon départ et aussi des orages pendant les nuits; donc des chemins parfois défoncés par l’eau et très glissants, des rosées matinales aussi mouillantes qu’une pluie, malgré ces conditions, je n’ai jamais mis les chaussettes que j’avais prises si jamais, je n’ai eu aucune cloque, aucun problème aux pieds.

Attention, ce qui est valable pour moi, ne l’est certainement pas pour tout le monde, avec les sandales il faut avoir des chevilles bien entrainées et musclées car elles ne sont pas tenues, il faut marcher avec souplesse et avoir un bon équilibre et j’ai toujours utilisé mes bâtons, ça m’a beaucoup aidé et pour l’équilibre et pour décharger les genoux.

La seule chose qui peut être améliorée c’est essayer d’alléger le matériel.

Les chemins :

J’avais plusieurs options, les choix se font soit pour le décor, soit pour éviter trop de soleil, soit pour choisir un lieu avec un camping, mais jamais pour raccourcir le chemin ou pour ne pas rater le château qu’il faut absolument voir, je n’ai pas fait des choix touristiques; je reviendrai là-dessus.

Donc, en partant je n’avais aucune idée du nombre de jours que j’allais avoir besoin, comme d’habitude mon parcours c’est fait au jour le jour. Ce que je peux constater, c’est que la moyenne journalière est très haute cette année (33km/jour), bon il n’y a eu qu’un seul jour de repos et quelques très longues étapes (43 et 44 km). Mais je remarque que le lendemain de ces longues étapes, il n’y avait pas forcément un jour de repos, cela veut dire que les étapes longues étaient bien « digérées ».

Quelques suppositions : une meilleure forme physique ? malgré des températures très hautes en pleine journée, les nuits et les matins il faisait plutôt frais ? comme c’était la troisième Promenade, plus de confiance en soi ? des chemins plus diversifiés ?

En fait ça n’a aucune importance, car je ne fais les calculs qu’à la fin de la Promenade et je ne me suis jamais fixé une quelconque moyenne à faire par jour.

Je n’ai pas été étonné non plus par les 364,9 km, là aussi l’expérience m’a montré qu’il était difficile de prévoir à l’avance le nombre de kilomètres parcourus avec ma méthode très ouverte de choisir mes itinéraires.

Héra :

Difficile de ne pas me répéter, je crois que tout a été déjà dit lors de l’épilogue 2.

Nous sommes vraiment complices et nous nous aidons mutuellement lors de nos marches. Son courage, son énergie, sa volonté et son espièglerie ont fait, qu’à nouveau j’ai plein de souvenirs extraordinaires de ces 11 jours passés ensemble, 24 heures sur 24.

Je lui tire particulièrement mon chapeau pour le dernier jour, il faisait très lourd et presque la totalité du chemin c’est fait en milieu urbain, et, même pour moi, c’est pas facile en ville, il est plus difficile de respirer et surtout de se sentir en harmonie avec notre environnement, encore plus après 10 jours où nous étions totalement immergés dans la nature.

 

Publié par philob

Je suis né en janvier 1957 et je suis préretraité depuis juillet 2016; je me suis marié l’année de mes 50 ans (deuxième mariage), j'ai trois enfants de mon premier mariage et je suis 5 fois grand-père. J'ai une petite chienne, Héra, depuis décembre 2013 (elle avait 6 mois) et elle m’accompagne dans toutes mes « promenades ».

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