En fait Grignan c’est mon camp de base, ça me permet de m’acclimater, comme cela ce fait dans toutes les grandes expéditions.
Est-ce bien utile ?
C’est indispensable, car il faut du temps pour digérer les : quatre-vingt-dix-neuf; moi qui aime avant tout l’harmonie et la simplicité, devoir utiliser un mot avec quatre chiffres dont seulement le dernier correspond au nombre 99 (nonante-neuf), c’est d’une complexité sidérante.
Et que dire du « déjeuner et dîner »; tout le monde sait que « déjeuner » signifie : arrêter de jeûner = premier repas après la nuit de sommeil (du latin tardif disjejunare, interrompre le jeûne); c’est d’ailleurs utilisé correctement au Canada, en Belgique, en Suisse et aussi en Afrique, mais pas en France, les français arrêtent de jeûner deux fois, une fois le matin (petit-déjeuner) et une deuxième fois à midi (déjeuner). C’est compliqué et pédant, encore une fois la France entière c’est laissée influencée par Paris.
D’où l’importance de deux journées d’acclimatation au « camp de base » de Grignan.
Cet après-midi, pour viser la performance, je suis allé chez le coiffeur à Valréas, je me sens tout léger
mais je ne sais toujours pas faire des égoportraits…
promis, demain matin je me rase avant de partir, donc je vous donne rendez-vous vers 5:00
Bon alors on démarre la marche quand ?
Demain matin 5 heures
Bises