Jeudi 7 septembre

Alors, nuit moyenne, car ce n’était pas très plat, mais c’était drôle car Héra était tout contre moi, elle avait glissée tout doucement vers moi.

Alors, surprise, où ai-je planté la tente ?

En fait je suis juste à côté d’un de ces espaces escalade dans les arbres, j’aurais pu avoir quelques singes comme voisin.

L’endroit est pas mal, mais ça manque cruellement de douches.

Je replie tout et j’avais repéré un banc pas trop loin; je fais mieux le point si je suis confortablement assis.

Je regarde la carte, je ne fais plus confiance à aucun camping, ça veut dire que je dois téléphoner avant. L’hôtel est une option que je n’ai jamais écartée, conclusion : il faut que j’aille en direction d’une ville moyenne.

Ce qui n’est pas simple avec les campings, c’est qu’ils sont (dans cette région) loin des villages et pour la plupart, à partir de septembre, plus de snack, plus d’épicerie (j’ai contrôlé sur Internet); c’est donc service minimum.

Je veux bien marcher une demi-heure pour trouver un resto, mais pas 1 heure et je vous rappelle que je n’ai pas de popote.

J’ai repéré une petite départementale qui passe à travers les monts (je vous rappelle que l’accès à toutes les forêts est interdit, il y a des affiches partout, à chaque début de sentiers balisés) et qui va à Lambesc (c’est de là que j’écris) et c’est parti pour la D 67; super bon choix, sur 9 kilomètres, on a pas rencontré une voiture, juste quelques cyclistes et une moto.

De plus l’endroit est magnifique et de l’autre côté on change une fois de plus de type de région.

À vue d’œil, je vois même un bout de l’Étang de Berre.

Par contre, je n’ai encore aucune idée comment continuer, mais en prévision, je vais faire quelques commissions : nourriture Héra, 2 kilo de savon, un en-cas, en cas de survie.

Au fait, il y a un ciel bleu magnifique et un petit vent frais et les terrasses sont accueillantes.

Voilà, les commis sont faites et j’attends mon menu du jour à côté d’une fontaine bassin bien habitée.

Ici aussi, il y a une quantité de fontaines et toutes coulent.

Un peu plus loin, il y avait un camping « normal », où on est bien accueilli, où il y a toujours une place pour une petite tente, où et la ça mérite une étoile de plus de l’eau chaude et de l’eau froide aux douches.

Donc, ces deux dernières heures : monter la tente, faire la lessive du siècle, laver le Philo de bas en haut et recommencer une fois, faire un étrillage complet de Héra.

Et maintenant boire une boisson gazeuse et fraîche car le bar est encore ouvert.

Il faut que j’étudie l’affaire, car samedi, il y a risque d’orages depuis 8:00 et ensuite toute la journée. Si je reste un jour de plus dans ce camping, où irais je samedi sous la pluie ?

Mon sac à de la visite

Journée tranquille, 18 kilomètres

Publié par philob

Je suis né en janvier 1957 et je suis préretraité depuis juillet 2016; je me suis marié l’année de mes 50 ans (deuxième mariage), j'ai trois enfants de mon premier mariage et je suis 5 fois grand-père. J'ai une petite chienne, Héra, depuis décembre 2013 (elle avait 6 mois) et elle m’accompagne dans toutes mes « promenades ».

Un avis sur « Jeudi 7 septembre »

  1. Tiens, ce matin il y avait la photo d’une fontaine après la photo de la fontaine-bassin ; où est-elle passée ? Philippe, tu n’aurais pas pu ramener quelques gros poissons pour le bassin de Mieke ?? Bonne continuation et tâchez de trouver un point de chute bien abrité pour le mauvais temps. Déjà 361 km. Bises.

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