Jour 15

Nuit spéciale avec concert de batraciens, ça doit être infernal au printemps.

Réveil à 5:15 et départ à 6:15, il ne pleut pas mais le ciel est encore tout gris et il ne fait pas chaud, mais dès qu’on marche ça va très bien.

Épisode de la canne:

Je finissais de remplir mon sac, quand j’entends Héra gronder, je lève la tête et au milieu de l’allée principale du camping une canne marche dans notre direction en cancanant à droite et en nasillant à gauche, et je l’entendais très bien, c’est vous dire si elle avait de la voix.

Je calme Héra et ensemble on regarde, le spectacle est loin d’être terminé à voir la détermination de la démarche de la canne. En effet, sans se soucier de nous, elle passe à 1 mètre sans hésitation dans la mélodie. On la regarde passer, je crois qu’on était les deux complètement ébahis; moi avec mon geste stoppé et Héra oubliant tout à fait d’aboyer. On est resté encore un moment et on entendait le son qui s’éloignait.

Mais qui cherchait-elle ? Que voulait-elle nous dire ? Cette canne et sa quête resterons un mystère.


Le ciel se découvre un peu et je vois 2 soleils


Nous zigzaguons un peu pour éviter les grosses départementales et grâce aux rayons du soleil, par moment c’est comme si nous traversions une fabrique de parfum, là ça sent le thym, là la boulangerie (nous longeons un champ de blé), plus loin d’autres odeurs parfois plus âcres; un vrai festival.

Ça fait 20 km que l’on marche et nous faisons une pause sur un banc à St-Mamans, j’ai mis ma veste, car le soleil a vraiment de la peine à percer.

Nous continuons nos chemins de traverse, parfois j’ai l’impression de recevoir des gouttes sur l’épaule gauche et le soleil sur l’épaule droite, ça change tout le temps mais ça reste menaçant.

Nous arrivons à Chatuzangue-le-Goubet, j’avais choisi cette destination car c’était une grande agglomération sans être trop grande, mais je déchante vite, il y a une église et quelques vieilles maison autour et tout le reste ce sont des villas et des constructions assez neuves, il y a un centre ville, mais c’est « stérile », je trouve un bar PMU ouvert, je commande une boisson et je commence mes recherches (il est 13:30), sur place rien, pas de gîte, pas d’hôtel, pas de B and B, pas de camping, je cherche un cercle plus grand, je fais une dizaine de téléphone, paraît que tout est occupé, c’est la malédiction de la veille du 14 juillet.

Je voulais éviter d’aller dans une grande agglomération, mais j’ai trouvé une chambre d’hôtel à Romans-sur-Isère, on se met en route, quelques kilomètres plus loin, nous pénétrons en ville; j’appelle un taxi et les derniers kilomètres on se paye le luxe de les faire en taxi, car il y a une circulation de fou et c’est pas agréable de marcher au bord des routes; Héra est toute contente, c’est une première pour elle. 

On s’installe dans la chambre, c’est à dire que je pends des trucs un peu partout, je me rase, je me lave 3 fois, tout ça pendant que Héra pique son petit roupillon de fin de journée.

On a quand même fait 28 km, mais on a tourné en rond, on a vu des coins magnifiques, mais on ne sait pas rapproché de Grignan.

J’imaginais que la region Valence-Romans était un passage difficile, et aussi que le 13 et 14 juillet allaient être délicat, mais les deux ensemble c’est catastrophique. Je vais bien chercher et trouver une solution pour sortir de ce passage compliqué ( mais demain c’est 14 juillet et je trouve la région trop risquée pour bivouaquer.

Mais maintenant, se remplir la panse il le faut.

Publié par philob

Je suis né en janvier 1957 et je suis préretraité depuis juillet 2016; je me suis marié l’année de mes 50 ans (deuxième mariage), j'ai trois enfants de mon premier mariage et je suis 5 fois grand-père. J'ai une petite chienne, Héra, depuis décembre 2013 (elle avait 6 mois) et elle m’accompagne dans toutes mes « promenades ».

Un avis sur « Jour 15 »

  1. Bonsoir à vous deux. Ici, on se réjouissait pour le feu d’artifice ; j’avais même cherché Mieke et invité mes voisins pour profiter ensemble du spectacle depuis mon balcon … Hélas, pas de feu d’artifice ; je pense que c’est par précaution à cause du mistral qui souffle. J’ai ramené Mieke et mes voisins sont rentrés chez eux. Ce sera pour une autre fois. Pour vous, ça fait un petit détour mais vous approchez peu à peu. On vous attend déjà ! Le temps sera meilleur demain, mistral mis à part. Caresses à l’une et bises à l’autre.
    Monique

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