Jeudi 27 juin

Lever 4:30 après une nuit découpée en tranches, mais les tranches c’était du sommeil profond.
Rasage parfait, bonne douche très froide pour finir et derniers préparatifs : les papiers, l’argent, nettoyage des lunettes; manger le dernier yogourt; faire le dernier inventaire.


Départ vers 5:30, ma courageuse femme s’est levée pour nous dire au revoir.
Et Héra ? C’est le moment de citer cette fameuse expression batave : « elle a senti la mèche »; c’est peut-être de l’anthropomorphisme, mais elle était plus excitée que d’habitude et quand j’ai mis mon grand sac sur les épaules elle ne tenait plus en place.
En route pour la troisième Promenade.

Le chemin devant la maison

J’ai exactement le même matériel qu’à la Promenade 2 : les mêmes sandales à bouts renforcés (c’est une nouvelle paire mais le même modèle), ma paire de bâtons, etc., juste, j’ai un nouveau panneau solaire et sa batterie qui va bien avec (je n’ai pas pus encore le tester en conditions réelles, je vous en reparlerai).

Il fait très beau, juste avant le lever du soleil, il y avait même un peu de fraîcheur, mais très vite une chaleur moite prend le dessus, d’ailleurs la vue n’est pas net, il y a comme une brume.

Forel-sur-Lucens


Le début du chemin m’était connu et ça me faisait une impression bizarre, comme un faux départ, pas assez d’inconnu. Je traverse des villages encore un peu endormis,

On est bien en Suisse

je surprends deux chevreuils au loin et ensuite je m’engage dans un vallon sauvage et étroit, on longe la rivière où Héra ne manque pas de se désaltérer, il fais frais, c’est très agréable, je supporte mon short.

Je fais une halte pour me rassasier de fraises des bois.

Miam!

Et si un renard avait fait pipi dessus ? C’est là qu’il faut toujours avoir avec soi une petite chienne maligne, à l’endroit où Héra a été renifler, je n’ai pas cueilli les fraises, je les laisse pour les suivants 😌

Ce vallon est le vrais début de l’aventure, le chemin est bien balisé, mais, par endroit, l’herbe est très haute et je me fais plusieurs fois caresser par les orties, ça fait partie du charme comme les moustiques et les taons.

Les parois sont en molasse
Il y a beaucoup d’eau


Au bas du vallon, quelques kilomètres en plein soleil et nous arrivons à Yvonand où une terrasse bien ombragée nous accueille.

Un peu de statistiques : déjà 21,7 km au compteur, il en reste encore 7-8 a faire jusqu’à Yverdon (je dors chez ma fille Amandine); mais on va d’abord manger un peu, boire beaucoup et se reposer pas mal avant de faire les derniers kilomètres.

Comment je calcule les kilomètres parcourus ? J’utilise le même système que pour les deux premières promenade : j’ai ma montre et mon iPhone avec sa puce dédiée qui transmettent les données à l’application Podomètre qui fait les calculs. C’est certainement pas correctement calibré, mais comme j’utilise toujours la même application les écarts de mesure sont constants et ça me convient parfaitement.

Je rappelle qu’il ne faut pas entreprendre une randonnée sans un entraînement sérieux, surtout pour marcher des grandes distances.
Je marche en moyenne 10 kilomètres chaque jour, avec Héra bien sûr et ainsi elle profite aussi de l’entraînement.
Petit exemple : en 2018 j’ai fait 13,5 km en moyenne par jour ce qui fait 4927,5 pour toute l’année et souvenez-vous que l’année passée il n’y a pas eu de Promenade.
C’est quand on fait se type de calcul qu’on comprend pourquoi une paire de sandales ne dure qu’une année.

Je remarque que le Philo est bavard, c’est normal il doit rattraper une année.

Voilà nous sommes arrivés chez Amandine, complètement éreintés et déshydratés; faut dire que les derniers kilomètres étaient sans ombres.

Un grand verre de lait froid à suffit pour me requinquer, ensuite une bonne douche savonneuse pour moi et aussi pour Héra mais sans savon.

J’ai fais quelques détours pour être le maximum à l’ombre, bonne idée mais ça a pas mal rallongé le parcours.

J’étais très content d’avoir mes bâtons, ils m’ont servis pour écarter les nombreuses ronces et les orties; Héra me suivait de très près et ainsi bénéficiai aussi du chemin dégagé.

Par contre, s’était très humides et les moustiques attaquaient en escadrilles.

Je vous ai dit que c’était humide

Donc, une première étape trop longue, surtout par cette chaleur, mais au bout il y avait un couché et un repas cinq étoiles, ça valait quand même la peine.

Donc aujourd’hui ce sont 34,7 km parcourus.

Je viens d’apprendre qu’il y aura grillades, salade et chips 🤪

Publié par philob

Je suis né en janvier 1957 et je suis préretraité depuis juillet 2016; je me suis marié l’année de mes 50 ans (deuxième mariage), j'ai trois enfants de mon premier mariage et je suis 5 fois grand-père. J'ai une petite chienne, Héra, depuis décembre 2013 (elle avait 6 mois) et elle m’accompagne dans toutes mes « promenades ».

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