Mardi 5 septembre

Bon, nuit fraîche mais totalement maîtrisée, départ 7:30, car ça sera la journée la plus chaude de la semaine, c’était écrit dans le journal.

On monte à Saignan et, soudain, Héra qui est devant moi pousse un couinement comme quand quelqu’un lui marche sur la patte et je la vois revenir vers moi bien coiffée, elle venait de découvrir la perfidie d’une barrière électrifiée contre les lièvres, mine de rien elle repart devant, les poils bien alignés.

On arrive à Saignan

et c’est à mon tour de ne pas résister à la tentation, une boulangerie-salon de thé ouverte et accueillante; ça sera un thé et un croissant .

Rude montée, mais j’aime ça; j’ai trouvé, pour la descente, un petit chemin qui est parfait pour la journée la plus chaude de la semaine : le Vallon de la Glacière.

Au bas du Vallon nous rencontrons un couple de touristes avec un âne, ils me demandent mon aide (avec un fort accent hollandais), ils ne savent plus où ils sont, ils ont une carte et un GPS Garmin qui doit leur indiquer où aller, mais cela n’a pas l’air de fonctionner. Bon, moi ces GPS là je ne connais pas du tout, je me concentre sur leur carte où est indiqué leur parcours, c’est une boucle.

Je leur montre sur leur carte où ils sont maintenant, on compare avec ma carte et mon signal GPS, ils pensaient qu’ils étaient moins loin; ensuite je leur ai donné quelques instructions pour la fin de leur boucle, je leur ai conseillé de se fier plutôt à la carte. Ensuite chacun est parti dans sa direction.

Je suis certain que l’âne connaissait très bien le chemin, lui.

Voilà, nous sommes arrivés à Cucuron, c’est jour de marché, mais ils plient les tréteaux, par contre plus une place sur les terrasses, je vais attendre un peu.

Village très particulier, avec une place du marché autour d’un bassin-étang.

Les platanes sont bicentenaires.

Ici, dans le sud Lubéron, les vendanges ont commencé, on est passé à côté d’une cave viticole et les odeurs de grappes pressées et plus loin du marc, m’ont rappelé les vendanges en Valais.

Je n’ai pas un nez subtil, mais ces fortes odeurs me sont restées, ça m’a rappelé quand, après la vendange, avec mon père on chargeait la voiture un maximum et ont allait livrer le raisin à la cave, on vidait les caisses jaunes dans la trémie et souvent papa échangeait quelques mots en patois avec le « copain » qui réceptionnait.

La Promenade, c’est aussi ça, se fabriquer des nouveaux souvenirs et se rappeler les bons souvenirs du passé.

Nous sommes en plaine et on marche d’ombre en ombre. On est arrivé à Ansuis

à nouveau un de ces petits bourgs fait de maisons serrées autour d’une place forte.

En fait, si on s’arrête, c’est plutôt et pour s’hydrater et attendre que le soleil tape moins fort, car le chemin n’est pas à l’ombre.

Voilà encore une belle montée, heureusement à l’ombre et au sommet on voit la pleine de la Durance et la montagne St. Victoire.

Nous arrivons à Pertuis, ville moyenne, mais nous sommes du mauvais côté et nous devons traverser toute la ville et même faire encore un bon bout, car le camping est un peu en dehors.

J’arrive juste à monter la tente avant la nuit, je mange une bonne boîte de thon à l’huile et Héra à droit à une bonne portion d’un pâté que j’ai acheter hier pour elle, en fait, elle mange tout le pâté.

Belle journée chaude 29 degrés et 37 km (donc 310km en tout).

Publié par philob

Je suis né en janvier 1957 et je suis préretraité depuis juillet 2016; je me suis marié l’année de mes 50 ans (deuxième mariage), j'ai trois enfants de mon premier mariage et je suis 5 fois grand-père. J'ai une petite chienne, Héra, depuis décembre 2013 (elle avait 6 mois) et elle m’accompagne dans toutes mes « promenades ».

5 commentaires sur « Mardi 5 septembre »

  1. Coucou mon frère, je fais un compte rendu (amorti) de tes aventures à maman, tous les matins. Elle est contente que tu dormes dans des camping, que tu manges bien et qu’Hera soit en forme….J’aime bien suivre ton périple, j’ai remarqué que les mots thé, glace, terrasse et Hera sont très souvent employés, donc tout va bien! Je te bec 😉

  2. Salut Philo je vois que tes guambettes malgré tes 60 piges fonctionnent toujours tres bien, mais je m’interoge quel est la consomation en glaces aux kilomètres pour faire avancé tous ça 🙂
    Merci pour nous faire voyager et rěver aux travers de ton blog, j’ai plus qu’as attendre l’age de la retraite, question glaces sa j ‘ai déjà l’entrainement
    Bonne route aux petites pattes et guambette et beaucoups de plaisir pour la suite de l’aventure

  3. Allons bon ! Le temps que j’écrive mon commentaire, la suite est arrivée avec le kilométrage. Merci pour le décompte ! Re-bises.

  4. Bizarre, j’ai l’impression que le résumé du jour (5 septembre) est incomplet : pas d’indication de kilomètres ? C’est drôle d’être arrivé à « Ansuis » ;ça pourrait se prononcer « en Sui(sse) » !!! A bientôt pour la suite de vos passionnantes aventures. Bises.

  5. Ah quel plaisir de retrouver vos aventures !
    Petite remarque : les émeraudes, c’est vert… donc ton pull doit être bleu cobalt ☺️
    Faudra que tu m’emmène voir cette gorge sauvage ! Même pas peur des montées en rappel et si jamais tu me porteras comme Héra.

    Je vais faire un tour du jardin, après 4 jours d’absence, les cornichons doivent être énormes !

    Bizous
    M

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