Mercredi 6 septembres

Super nuit, et hier soir c’est la première fois que j’ai pu planter toutes mes sardines du premier coup sans qu’elles se tordent ou refusent de s’enfoncer (ne pas oublier d’acheter des sardines en titane-super-solide).

Grande nouvelle, je dois changer tous mes plans, car dans le Var (montagne Ste Victoires et tous les monts avant la mer) toutes les forêts sont en zone noire danger incendie, c’est à dire que l’on a même pas le droit d’y aller (zone rouge = autorisé de 5:00-12:00, ce qui n’est pas très pratique vu qu’il ne fait jour qu’à partir de 7:30).

Alors, ma seule solution, c’est de suivre les cours d’eau et de rester en plaine. Par contre, c’est beaucoup plus compliqué, car c’est ce que fait déjà tous les circuits routiers et autoroutiers, en plus il n’existe pas de chemin balisé, je dois jongler entre les chemins et les toutes petites routes, on va essayer, pour aujourd’hui ça devrait jouer.

Bon, on a mis une heure et demie pour retraverser Pertuis … il y a Héra qui me dit quelque chose … comment ! bien sûr que j’allais leur dire que je me suis arrêté pour profiter de la formule petit-déjeuner : jus d’orange pressé, thé, et 5 minis croissanteries.

Nous sommes à Villelaure, pour y arriver, nous avons suivi un petit chemin le long d’un minuscule canal.

C’était assez campagnard.

J’en ai profité pour déjeuner, c’était très bon :

Il y a un camping dans le coin, comme hier on a fait une très longue étape, on va peut-être s’arrêter, d’ailleurs mes habits on besoin d’une bonne lessive.

De plus, je dois étudier des variantes pour la suite.

Bon, 2 kilomètres pour rien, c’est un camping sans tente, que des bungalow et des caravanes et quelques camping-bus.

On va continuer notre chemin, ça m’ennuie car c’est en plein soleil et c’est pas génial pour Héra, mais je n’ai pas vraiment le choix.

Heureusement, j’ai trouvé un chemin qui est en fait le lit d’une de ces rivières qui se remplissent d’eau très vite lors de forts orage, et presque tout à l’ombre.

Ensuite, des chemins en plaine campagne, zigzaguants entre des champs cultivés et beaucoup de poiriers basses tiges très vieux, il y avait même un ruisseau avec beaucoup d’eau très propre, j’ai même vu un poisson. Par contre, le débit était très rapide.

J’ai déposé mon sac, j’ai pris Héra par le harnais et plouf dans le ruisseau, comme d’habitude elle boit et essaye de nager en même temps; après elle était en pleine forme, elle courait devant, faut dire qu’elle n’avait plus pris de bain depuis longtemps.

C’est vrais on c’est un peu perdu entre ces champs, mais on a vu trois poules faisanes et on a retrouvé la bonne route et surtout, on a traversé la Durance.

Il y avait un vent terrible.

La suite fut moins drôle, 4 kilomètres au bord d’une route, heureusement il y avait une piste cyclable.

Là, je bois mon thé et mon jus de fruit traditionnel plus une glace presque aussi traditionnelle, Héra dort après avoir mangé quelques gourmandises, bu l’eau que le serveur sympa lui à amené et goûté à la chantilly.

Tout ça sur une terrasse à La Roque-D’Anthéron.

Bon, le camping d’ici n’a pas de place pour les tentes. On va aller jusqu’au prochain. Je discute avec le patron du bistro, il m’indique un super chemin pour aller au camping suivant, mais c’est à 7-10 kilomètres. Il me donne 2 bouteilles gratuites de jus de fruits sympa !

En effet, après être sorti de la ville, il y a une route privée qui longe le canal et le camping est aussi au bord du canal.

Alors, on y va, c’est tout plat, un peu monotone mais au bout il y a le camping, il est tard, on assiste à un super coucher de soleil, j’accélère un peu le pas, pour pouvoir monter la tente avant la nuit complète.

On arrive enfin devant le camping, j’ai un mauvais pressentiment, il a été racheté par un grand Truc, des barrières partout, et surtout un immense panneau : interdit au chien !!!!!!

Je m’étais imaginé rester 2 nuits pour se reposer et faire la grande lessive.

J’essaye de voir s’il y a un hôtel dans la petite ville juste à côté, Charleval, rien, j’essaye chambres d’hôtes, j’arrive sur un répondeur. Maintenant, c’est la nuit, nous revenons un peu en arrière et bivouac, je ne sais pas où, car il fait nuit, et je ne tiens pas à attirer trop l’attention en allumant ma frontale. Ça sera la surprise demain matin.

Je monte toute la tente au clair de lune, je donne la pâtée à Héra, je me bois un des jus que j’ai reçu, je n’ai même pas envie de manger qqch (d’où l’importance de manger une glace quand on peut), là je suis un peu fatigué, on avait dit une petite étape et on c’est tapé 33 kilomètres

J’avais choisi l’option montagnes, car j’avais imaginé les problèmes du sud touristique près des villes connues. Je n’ai aucune idée de comment continuer, je commence à en avoir assez, mais faut rien décider avant une bonne nuit.

Publié par philob

Je suis né en janvier 1957 et je suis préretraité depuis juillet 2016; je me suis marié l’année de mes 50 ans (deuxième mariage), j'ai trois enfants de mon premier mariage et je suis 5 fois grand-père. J'ai une petite chienne, Héra, depuis décembre 2013 (elle avait 6 mois) et elle m’accompagne dans toutes mes « promenades ».

3 commentaires sur « Mercredi 6 septembres »

  1. Petit coup de mou mon amour ?
    C’est vrai que c’est dur de faire du forcing et d’arriver devant un panneau débile devant un camping décevant. J’espère que tu ne t’es pas installé dans un marais ;o)
    Courage. Le prochain arrêt sera super. Cherche un petit hôtel sympa pour te reposer un peu. Tu as tout ton temps et les moyens de te faire plaisir !
    Je pense à vous
    Gros bisous
    Marianne

  2. Petit coup de mou mon amour ?
    Oui c’est dur de faire du forcing et de trouver un panneau débile devant un camping décevant. Hey le prochain sera parfait ! Ou alors cherche-toi effectivement un hôtel sympa pour te reposer un peu.
    Pas de stress, tu as tout ton temps et les moyens de te faire plaisir !
    Gros bisous
    Marianne

  3. On ne peut vraiment pas dire que vous avez choisi la facilité ! On devrait interdire les campings qui interdisent les chiens, surtout quand il s’agit d’une si gentille Héra. J’espère que vous n’aurez pas de surprise désagréable au reveil (puisque vous ne savez pas où vous vous trouvez). A demain pour la suite. Bises.

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